La revue d'architecture et de design
Petrolettes : la meule des plus petits
Aujourd’hui, on vous parle de Petrolettes ! Une petite moto ou un cyclomoteur de petite cylindrée nous direz-vous ? Pas tout à fait… Plongée dans le monde de l’artisanat pour les petits.
Qui n’a jamais rêvé d’une draisienne qui ait du chien, une vraie petite moto d’aventuriers pour ses filles et ses fils ? Chez Petrolettes, les rêves, c’est fait pour devenir réalité ! Et quoi de mieux pour nos enfants que de leur laisser apprendre les bases de l’équilibre en deux roues sur une monture digne de ce nom ?
L’ambition de la draisienne en tant qu’objet ? Permettre aux petits de se déplacer sur deux roues de 2 à 5 ans, de trouver l’équilibre, dans le but de ne pas faire appel aux roulettes lorsque le moment sera venu de passer sur un vélo !
L’idée de Michael, fondateur de la marque et designer, est de redéfinir la draisienne pour en faire un objet plus évolutif, vertueux, mais aussi plus esthétique ! C’est réussi avec l’utilisation de contreplaqué de hêtre moulée qui confère à certaines pièces comme la fourche une élasticité intéressante, et à l’ensemble un look sobre et élégant. Sont ensuite montée des roues avec de vrais pneus (c’est assez rare pour être notifié !) et des roues à rayons qui hausse d’un cran encore la qualité visuelle de l’ensemble. Cerise sur le gateau, et c’est l’une des forces de Pétrolettes, l’utilisation de bois couplé à l’assemblage local à la main permet aux clients de se lâcher sur la personnalisation ! Résultat ? Des pièces de différentes formes nous rappellent les réservoir des motos custom, et différents messages peuvent être apposés sur la tranche du bois.
Les Pétrolettes sont fabriquées en Vendée, puis assemblées dans l’atelier de la marque, à Nantes. Le projet est entièrement développé autour d’une ambition : celle de proposer un produit durable, tout en minimisant l’impact sur l’environnement. C’est pourquoi en plus de muter du cheval à bascule jusqu’à la draisienne, la selle du quasi-véhicule se règle en hauteur pour passer les âges. Aussi, le bois est issu de forêts gérées durablement (PEFC) et Michael insiste sur la nécessité d’offrir un SAV digne du produit, qui soit disponible en cas de casse, afin d’offrir une belle réparabilité au produit. Et ça, ça nous plaît ; parce qu’on ne le dira jamais assez, la clé de la durabilité, c’est la réparabilité ! De ce fait, Pétrolettes s’impose comme un objet à transmettre ; une notion qui avait perdu de l’importance, mais qui fait face à un regain d’intérêt tant chez les utilisateurs que chez les marques.
Et puisque l’on parle durabilité pour un objet qui mène l’enfant jusqu’au vélo, pourquoi ne pas penser ce qui vient avant la draisienne et de l’inclure dans la réflexion ?
C’est ce qui a conduit Michael à développer un chassis basculant qui s’insère dans les mêmes axes que les roues, conférant une version sédentaire et totalement sécurisée pour les plus jeunes. Et ce principe d’éléments remplaçables est le même partout. Il vous suffit de contacter Petrolettes qui vous permet d’acheter chaque pièce détachée à l’unité !
Ce n’est pas moins de 4700 euros que Petrolettes a su rassembler lors d’une campagne de crowdfunding pour obtenir les différentes certifications auxquelles la jeune marque était éligible mais également construire le développement futur.
Côté tarif, comptez 239€, que vous choisissiez la Basculette ou la Draisienne. Pour avoir une version deux en un, il vous faudra ajouter 50€. Pour rappel, chaque pièce détachée sera disponible au détail.
On souhaite plein de belles choses à Michael et à sa belle initiative ! Et on souhaite bonne chance à tous les parents pour convaincre les petits de passer au vélo lorsqu’ils se seront habitués à leurs petites Petrolettes en bois…
En savoir plus sur le concept : Petrolettes
© Texte par Matthieu Coin – Photographies par Petrolettes