Kansobi : réinventer la matière céramique par Léa Vincent

Dans un monde en quête de sens et de durabilité, le design responsable n’est plus une option, mais une nécessité.

Poursuivons notre quête, notre série dédiée aux découvertes de nouveaux matériaux, responsables, engagés, ingénieux, innovants…

C’est dans cet esprit que le projet Kansobi, imaginé par la designer Léa Vincent, voit le jour. Une initiative interessante, portée par une volonté de transformer nos déchets en objets porteurs d’âme et d’engagement.

En s’inspirant de l’esthétique japonaise et en valorisant les matières oubliées, Kansobi s’inscrit dans une démarche écoresponsable, à la croisée du design, de l’artisanat et de l’innovation durable.

Une matière seconde vie : le composite Sabi

Au cœur du projet Kansobi se trouve un matériau innovant : le composite Sabi, développé en 2024.

Composé à 60 % de vaisselle recyclée (porcelaine et céramique) et à 40 % d’une matrice minérale, il révèle un parfait équilibre entre robustesse, élégance et respect de l’environnement. Disponible en plusieurs teintes et granulométries (Naturel, Terracotta, Noir Intense, …), ce presque nouveau matériau met en valeur l’imperfection, la trace, la mémoire. Il raconte l’histoire de ce qui a été oublié pour le transformer en de nouveaux objets !

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L’esthétique du vide, la poésie de l’objet

Léa Vincent, fondatrice du projet, puise son inspiration dans les concepts japonais de kanso (simplicité) et bi (beauté). Ses créations embrassent le minimalisme comme une philosophie. Chaque pièce signée Kansobi est bien plus qu’un simple produit : c’est une sculpture silencieuse, une invitation à la contemplation et surtout au plaisir !

Parmi les pièces phares, on retrouve :

Sōge, un vase inspiré de l’ikebana Sōgetsu, qui sublime chaque fleur avec délicatesse ;
Uneri, une lampe ondulante, hommage à la mer et à la lumière ;
Otsu, une planchette de présentation raffinée, pensée comme un écrin pour la dégustation ;
Kyōzō, un miroir méditatif, où l’ombre et la lumière s’entrelacent dans un jeu poétique.

Chaque objet est conçu à la main pour traverser le temps, loin des tendances éphémères, et s’ancre dans un univers à la fois contemporain et profondément spirituel.

Le design comme acte de résistance écologique

Kansobi ne se contente pas de créer de beaux objets. En réutilisant des déchets céramiques, le projet limite l’extraction de ressources non renouvelables, réduit les émissions liées à la production industrielle et participe à un changement profond de notre rapport à la consommation.

Chaque produit est pensé dans une logique de durabilité, de circularité et de traçabilité. Le message est clair : « Du passé naît la beauté de demain ». Le design devient un vecteur de transformation, un acte de réparation.

Une vision collaborative pour un avenir durable

Le projet Kansobi s’appuie sur une communauté de partenaires, de fournisseurs et de clients engagés. Ensemble, ils construisent une économie où la création de valeur ne se mesure pas seulement en termes financiers, mais aussi écologiques et sociaux. Cette approche collaborative renforce l’impact du projet et le place comme un acteur engagé dans le design de demain.

Soutenir Kansobi, c’est s’engager

Disponible actuellement en campagne de financement sur Ulule, Kansobi propose à ses contributeurs une expérience unique : participer à un projet porteur de sens, découvrir un matériau innovant et recevoir des pièces au design singulier.

Kansobi est bien plus qu’un projet de design. C’est un manifeste pour un futur où chaque geste de création compte, où l’objet devient le reflet d’une histoire à réécrire, où le design se met au service de la planète. Minimaliste, sensoriel, engagé — Kansobi incarne une nouvelle manière de créer, en conscience.