Etude Design : les 8 principales phases de développement

Bravo pour la reactivité.Observation in-situ principalement en amont…. Je ne sais si vous avez fait l’Ensci mais vous en avez plus ou moins le lexique Une réponse enscienne serait une première dans les blogs. Elle est assez rare en France. Avec l’intellectualisation du design ( Grabrielle Pezzini: “les français intellectualisent le design”comme souvent de toutes les matières ou disciplines en France, les mots simples comme observer, observation sont souvent bannis du lexique des professionnels. En 30 mots concepts, il est possible de dresser un “singe professionnel” qui va faire le perroquet devant des néophites, des amateurs pour vendre une technique. J’ai été consultant formateur dans des multinationale des 2 côtés de l’Atlantique.
J’ai été Prof du supérieur supérieur dans un “centre de redressement” ou d'”employabilité” en entreprises, pour parler comme les DRH qu’il voulaient être ,de maîtrises qui ne maîtrisent rien et de théseux en lettres et sciences humaines donc en sciences molles enfermés dans leur “bulles d’irréalité universitaires”. J’ai été prof dans le superieur inférieur, dans un IUT, prof de marketing au côté de Jospin prof d’économie et j’ai assisté à un un abétissement d’un savoir decoupé en 40 matières….
A Paris 8 , en arts plastiques Alain Cieutat et Felix Müller, “donnent la parole à des professionnels de réputation autour des problématiques du design”
Vous verrez l’exprême simplicité de la presentation de Patrick Jouin qui est loin de la posture starckienne et des principaux ego-designers. Il parle de l’observation. Un design humaniste est possible , proche des gens, accessible à tous…même si cela n’exclue une stratégie de notoriété muséale américaine qui consiste avec les moyens considerables de son studio à viser l’inaccessible: un tabouret pliable en stéreolitographie vendu en galerie à New York 3000 $!!! Un tabouret ???? Alors qu’un designer japonais que je soutiens n’arrive pas à faire édité à Milan un tabouret pliable à 100 euros.Son chef d’oeuvre n’est dû qu’à leur seul mérite…
J’en arrive à la polémique du Red dot Award lancé par Peter Zec, son fondateur sur l’attribution du projet à un designer plutôt qu’ à studio . Il a dû céder face au lobbying des multinationales. Tout grand projet de studio est un chef d’oeuvre collectif. Nous ne sommes plus au temps des chefs d’oeuvre individuels des compagnons du tour de France même si le chemin du designer ressemble souvent, non à un tour de France mais à un tour du monde. Les jeunes designers, eux, sont seuls.
On vza dire que j’ai l’esprit mal tourné. Il suffit de lire une video dans l’université des savoirs du philosophe et ex prof des Beaux Arts Yves Michaud sur le mérite
http://www.arpla.fr/canal11/2009/11/patrick-jouin/

Il manque un element essentiel mis en évidence par David Kelley IDEO, la plus grosse société de design US ( 500 personnes)
http://academicearth.org/lectures/product-development-process-observation

Je voius conseille un voyage à Singapour
http://www.designsojourn.com/

OVA Design nous avait en effet fait une belle démonstration publique de leur processus de création lors de l’Apéro-Designer que nous leur avions consacré, au Showroom – boutique de L’Edito, 56 rue du Faubourg Saint-Antoine à Paris. C’était passionnant. A remettre très bientôt !