Le vélo révolutionné par l’inventeur français de la poussette Yoyo ?

Gilles Henry est obsédé pour le pliage. Une obsession qui l’avait mené à révolutionner le petit monde de la poussette en proposant une version innovante, basée sur un système de pliage. Plusieurs années plus tard, après 8 ans de développement, l’industriel revient à la charge avec l’envie cette fois de s’attaquer au très prolifique marché du vélo urbain. 

On connaissait les vélos pliants, caractérisés par leurs petites roues permettant la prouesse, et du coup par leur vitesse et comportement adaptés, mais c’est une vraie nouveauté que nous présente aujourd’hui Gilles Henry avec le Bastille, innovation française majeure dans le secteur très convoité de la petite reine (urbaine !).

Transformer une opération de pliage -en soit assez technique- en une opération ludique et spectaculaire permet de fortement modifier l’expérience utilisateur. Ce qui était vrai pour la poussette l’est au moins tout autant pour le vélo, même si la conception s’est avéré beaucoup plus compliquée pour le vélo car il y a beaucoup d’éléments qui sont en mouvement, contrairement à ceux de la poussette qui sont pour l’écrasante majorité fixes. C’est aussi posée la question du poids de l’utilisateur, avec la capacité pour le vélo d’accueillir une personne de 120kg, loin des standards attendus pour la poussette. 

La cible visée est très similaire à celle de la poussette Yoyo. D’après Gilles Henry, les vélos pliants actuels s’adressent davantage à des personnes qui souhaitent faire de l’intermodalité (train, vélo, voiture) ; contrairement à Bastille qui s’adresse particulièrement aux personnes qui souhaitent faire du vélo de manière tout à fait classique tout en bénéficiant d’un réel gain de place par rapport à un vélo tel qu’on l’imagine. Et le bénéfice ne s’arrête pas là, puisque le fondateur appuie sur le fait que la seconde problématique pour la cible urbaine est le vol de vélo ; problématique à laquelle Bastille répond grâce à la capacité à stocker le vélo chez soi, ou au bureau. En plus de cela, le Bastille permet tout autant l’intermodalité, que ce soit dans le coffre d’un taxi en cas de pluie, ou plus généralement dans le train. 

La marque mise beaucoup sur l’effet wahou, comme le montre cette vidéo de teasing :

Le cadre fabriqué à Angers, et le vélo est assemblé à Romilly-sur-Seine dans l’Aube. La livraison des précommandes est prévue pour mi-2024.

Pour l’instant, une seule couleur n’est disponible au catalogue. La transmission se fait par courroie. Bastille a fait le choix de ne pas utiliser de chaîne ce qui permet un entretien moindre, pas de graisse ; un mouvement silencieux, durable, et plus léger qu’avec une chaîne. Les trois rapports de vitesses sont intégrés au moyeux arrière et sont à sélectionner depuis une manette présente sur le guidon. 

Bastille propose une taille unique et s’adapte aux personnes de 1m65 à 1m90. Le vélo est dépliable en moins de dix secondes, pour un poids indiqué de 15kg. La cinématique permet de tirer le vélo une fois plié pour ne pas avoir à le porter. 

Reste à voir si la qualité et le service après-vente seront à la hauteur de la promesse ! On se donne rendez-vous pour un essai ?

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Le Bastille