La revue d'architecture et de design
Fauteuil Mussel par Hanne Kortegaard
Hanne Kortegaard, designer danois nous propose son fauteuil Mussel, projet de fin d’étude de son école danoise du design à Copenhague.
Un concept destiné aux enfants et aux parents, une structure et une couleur toute en douceur, plus un module souple à placer où vous voulez. Hanne Kortegaard use sa sensibilité pour créer un véritable cocon de tendresse.
Plus d’informations sur le designer : Hanne Kortegaard
applique kubo
Chaise
danois
Design
design organique
détournement de chaise
étagère circulaire
etagere murale DIY
Fauteuil
ficelage design
Hanne Kortegaard
petite table salon nordique
structure souple ditte hammerstrom
tabouret bone
tendance danemeark design
À propos de l'auteur
Vincent - Blog Esprit Design
Laisser un commentaire
Dans le même rayon
Calendrier Gregor à usage unique
Cocotte Métal : Mobilier made in France
Interview : Monarca Bike Parking d’Arturio Soria, Bruno Buentello et Edgardo Vasquez
Houat baladeuse connectée par Puzzle Lab
Barber Osgerby fête les 10 ans de la chaise Tip Ton
Audi repense le restaurant d’altitude
Flashback Design 187
The Rubber Lamp, Lampe en caoutchouc par Thomas Shnur
La Renault Twingo aura bien une descendante !
De grès ou de force workshop IDeE
Je suis d’accord , une metropole de moins d’un million d’habitant à la recherche d’une image pourrait jouer ce rôle en France ( modèle Eindhoven) mais il faut des politiques pour faire cela.
Or “Chez nous, malgré les actions et efforts louables de l’APCI, nos dirigeants n’ont rien compris aux enjeux économiques et culturelles des apports du design.” J L frechin No design
C’est un combat de V.I.P pour garder une place dans le hit parade du spectacle médiatique.
Je le répète si on (école, blog, média…)ne bourrait pas le crane des jeunes diplômés avec le star système et les grands messes du design mais plutôt leurs montrer qu’il y a de la place pour un grand nombre et que l’on peut exercer ce métier autrement quand allant faire de la figuration stérile à Milan.
Le petit indépendant créateur-fabricant et même distributeur est une bonne solution peu exploitée et pour les revenus c’est du 100% dans la poche (hors impôt)ça éviterait à beaucoup de faire des métiers alimentaires en attendant une très hypothétique starification
Tous le monde n’a pas les moyens ni l’ambition de jouer en première division.
Comme le souligne Yves Michaud, dans Beaux arts, il y a eu au cours des 10 dernières années “une retrogradation des arts visuels au profit de l’architecture” et “une esthétisation diffuse et globale”…Alors cette stratégie deco design est peut être pertinente à moins qu’elle ne tombe vite dans le trou noir comme une météorite face à la puissance de feu médiatique du star system des starchitectes et des designers de mode. Face à une rétrogradation probable du designer, la solution des designers indépendant est de devenir des prestataires de services et de faire une alliance intégré ou non avec la science et la technologie des inventeurs, des chercheurs et des ingénieurs. C’est ce que prépare Philipe Star en noyant le poisson comme d’habitude sous un discours en forme de teasing pour attirer l’attention et ne pas laisser le futur à Lehanneur, Behart et à Yoshioka … et même à Lovegrove… Un français,un américain, un japonais, un anglais soutenus par les nouveaux validateurs du design du futur, la silicon valley, le MIT et le MOMA, c’est beaucoup s’il veut péréniser sa marque….
Ce sont les poupées polonaises ou russes: archi> design d’espace> design d’objets et de meubles… Le milanais partent souvent d’une formation d’archi très difficile à exercer en Italie pour finalement faire essentiellement du design d’espace et du design d’objets et de meubles…
Les parisiens partent d’une formation de design industriel dans un pays qui intègre peu le design à l’industrie même dans l’industrie du meuble ( quid du via ?) Ils se servent de l’image mondiale élitiste de Paris, capitale des decorateurs ou plutôt du “bon goût français”…
L’idée de lier design et architecture d’intérieur est aussi souvent le seul moyen de survivre. La plupart des designers, même des noms relativement connus ne vivent pas de leurs designs, mais de leurs créations pour des restaurants, hôtels, boutiques, ou aussi pour du packaging. A souvent moins de 5 % de royalties (compter En moyenne 2 euros de royalties au designer pour un objet vendu 100 euros TTC), si on ne fait pas un gros best seller, on ne vit que difficilement de son travail de designer (en France, comptez rendre la moitié de vos gains en impôts et charges sociales…).
Donc oui, transversalité, pour les compétences qui en découlent et pour la possibilité de vraiment pouvoir gagner sa vie.
Très bon conseil de profZ,la pédagogie transversale est un des grands enjeux de l’enseignement actuel, la transversalité peut se faire entre discipline frère mais aussi et c’est là que ça deviens intéressant,vers des disciplines comme la sociologie, la philo…ce qui permet d’assoir les projets dans un contexte, dans une démarche qui dépasse le visuel, le technique.
Normalement toutes les écoles (en belgique) sont censée proposer se genre d’approche,la première école a avoir proposé cette approche est le Bauhaus
Le premier editeur que j’ai rencontré était docteur en pharmacie et il avait édité 40 des plus grands designers de la fin de siècle.
Michel Bouisson, chargé des relations avec les écoles au VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement)est titulaire d’un diplôme en philosophie. En règle général les designers sont choisi par des gens qui ont fait d’autres études et qui cherchent des points d’appui pour eux mêmes, pour leur hierarchie , pour leur client ou pour les journalistes.
ses formations préférées. Cependant ses choix sont interessants car beaucoup d’editeurs chosissent des design avec des projets concrets en decoration d’interieur, ne serait ce que pour lancer une série.
Choix du via Ex aequo : École Camondo, École Boulle, ENSCI-les Ateliers, ESAD Strasbourg, ESAD Reims.
“Camondo est une école remarquable, d’autant qu’elle intègre une double formation de design et d’architecture intérieure. C’est un atout pour les étudiants, qui savent traiter les problématiques à la fois d’espace, de volumétrie et d’objets. Cette école intègre également une forte dimension culturelle. Quand on sort de Camondo, on trouve rapidement du travail. La filière architecture intérieure de Boulle est aussi excellente, tout comme celle de design. Je remarque d’ailleurs que l’on peut très bien devenir architecte d’intérieur en faisant une école de design, alors que l’inverse est moins évident. C’est pourquoi j’ai aussi mis dans ma sélection des écoles de design généralistes que sont les Ateliers, l’ESAD (École supérieure des arts décoratifs) Strasbourg et l’ESAD Reims.”
Mon conseil : “Privilégier les formations qui valorisent la transversalité, par exemple design et architecture intérieure.”
Elodie: absolument, ce qui est recherché c’est l’étiquette “sortie de l’école … “c’est la grande tendance du moment, ça donne une certaine légitimité et puis ça ouvre des portes et ça retarde le moment de passer à l’action, de faire c’est preuves, une école ça rassure…
Très sympa ce fauteuil j’adore!
@Prof Z Zed – “Faire la moule”, expression bien connue de notre beau patrimoine argotique, en effet. 🙂 Pour en revenir à Hanne Kortegaard, elle est maline : je trouve son fauteuil juste assez familier pour inspirer confiance (on reconnait en effet ses influences). Plutôt commercialisable, non ? Son expérience de décoratrice lui a donné l’oeil (chez Illums, temple danois déco & design haut de gamme). Des étudiants en design âgés de plus de 35 ans, qui ajoutent une corde à leur arc après qqs années d’expérience terrain, c’est de plus en plus courant, non ?
« faire la moule » , j’en apprends tous les jours …
Pierre Doze parle de paresseuses pour les Font design ds l’officiel 1000
sampling design?
http://www.sleekdesign.fr/2010/09/02/fauteuil-mussel-hanne-kortegaard-eames-paulin-cosco-sous-une-meme-coquille/#more-4148
Le concept est recherché mais c’est Eames ( celui qui est troué comme une sculture de Moore ou un dali )avec un coussin… En plus avec Eames ou le dernier Fabio novembre pour Driade , l’enfant peut jouer à l’oeil…
J’aime beaucoup. On doit y être bien dedans, par exemple avec un livre de Adelphi Edizioni (parce que leurs couvertures sont trés sobres et souvent dans les mêmes tons de bleu). Petit bémol pour les couleurs, blanc bleu gris, ça fait trop pour moi.