Pix Lamp : après les tabourets BIT, Normann Copenhagen illumine le plastique recyclé

Après le succès de sa collection de tabourets en plastique recyclé BIT pour lesquels nous avions fait un reportage, Normann Copenhagen décline sa vision de la matière recyclée désormais iconique d’une toute nouvelle manière. Découverte.

Les sphères lumineuses font parties intégrantes de l’histoire du design (on pense notamment aux sphères en papier de riz, dessinées par Isamu Noguchi) ; c’est de cette manière que Normann Copenhagen souhaite nous faire à nouveau profiter du plastique recyclée que l’on retrouvait déjà sur les tabourets BIT. Il est vrai que, rétrospectivement, l’une des choses qui nous avaient particulièrement marqués est la réaction de la matière lorsqu’elle était exposée à la lumière.

Si la silhouette archétypale n’inspire rien de nouveau, le traitement de matière est tellement original que l’ensemble se veut aussi intemporel que contemporain. A l’instar des tabourets, le matériau donne un aspect opaque lorsque la lumière est éteinte ; en revanche, lorsque la lumière est allumée, l’apparence du matériau se transforme, obtenant un aspect translucide, la lumière de l’ampoule traversant et mettant en valeur la structure granulée de l’abat-jour.

C’est Simon Legald, déjà à l’origine de la série BIT, qui s’est chargé de développer Pix Lamp pour l’éditeur danois. Des multiples configurations colorées qui composent la gamme de tabourets, seule la teinte blanche a été sélectionnée ; on comprend aisément que l’éditeur cloisonne les possibilités pour une pièce aussi centrale que le luminaire. Pour ce qui est de l’actuelle configuration proposée par Normann Copenhagen, elle se décline en revanche en 20, 30, 45 et 60 centimètres de diamètre.

Côté fabrication de l’abat-jour, ce sont donc des déchets plastiques de différentes nuances de blanc qui ont été mélangés sous forme de granulés, avant d’être chauffés à un point de fusion de 120°. Cette température permet au matériau d’être chauffé à nouveau puis d’être réutilisé si la suspension venait à être en “fin de vie”. Une démarche circulaire, dans la continuité de ce qui avait été initié par la collection BIT.