La revue d'architecture et de design
2 tabourets par Nir Meiri
Nir Meiri, designer israélien dispose d’un porte-feuille de créations originales, décalées partant un peu dans tous les sens. Matières, domaines, techniques, Nir Meiri ne reste pas cloîtré dans une niche, il essaye, apprend, puis propose ses interprétations.
Le concept 2 tabourets, fait de bois et de cuir est actuellement exposé au Musée Paradigma de Tel-Aviv.
Sur cette création, l’innovation, le “waouuuh” n’est pas peut-être pas le mot qui vient dans un premier temps. Après quelques secondes ou minutes d’études, l’ensemble est fonctionnel, cohérent, noble, épuré et de formes harmonieuses, pas mal déjà non ? Qu’en pensez vous ?
Je vous invite à découvrir l’ensemble de ses créations, mention spéciale au projet Small a.d pour votre encas !
Plus d’informations sur le designer : Nir Meiri
@Vincent Bed
BRAVO VINCENT pour l’idée de niche….on peut aussi faire des tiroirs avec une facade
“Nir Meiri ne reste pas cloîtré dans une niche”
“Après quelques secondes ou minutes d’études, l’ensemble ‘ plus être + fonctionnel + modulaire…
GENIAL LA TABLE BASSE NON?
Voila un extrait d’un texte en attente de modération sur le speaker Jambox d’Yves Behart / Fuse Project. Tu trouveras bien le site si tu veux….
En partant du livre du Psychanaliste Pierre Bayard. “Et si les oeuvres changeaient d’auteur ? ” je me suis posé la question de la substitution des auteurs en design. Mirokatsù aime « les motifs en relief de la face avant des Jambox, ça ferait de belle façade laquée pour des buffets bas »…… Je me demande donc si les Jam box speakers ne sont il pas des scale models de petits placards luisants qui auraient très bien pu être dessinés par Mathieu Lehanneur ou même par Karim Rashid .Pierre Doze dans le dernier officiel 1000 modéles illustre bien selon moi le sujet de l’objet et celui de l’ego designer:
» De jeunes designers, français notamment, enfilent aussi le costume de la transformation du monde. ça marche bien lorsque leur frimousse et leur talent oratoire permettent de servir la cause qui donnera lieu plus tard à la réalisation…. de petits placards luisants »
Il fait reference clairement à un design de meubles de Mathieu Lehanneur Delicious d’abord une commande privé pour le design d’espace du bureau de David Edwards , le scientitique co designer et editeur du purificateur d’air… nommé Bel Air puis Andrea, du nom du fils de Mathieu. Une technique d’auto-attribution de l’oeuvre?. Ensuite en autoedition puis vendus par Tools galerie . Mathieu fait des projets de design , des pièces de galerie, de la deco plus que des produits édité en rejetant dans sa conference du ted le marketing ( ce qui est très français) mais collabore avec des scientifiques , ce qui donne de l’épaisseur à lui et ses projets…..
Karim Rashid est classé, lui dans les designers de surface, dans les stylistes, dans les plasticiens du design dans tous les sens du terme comme Garouste positionne Starck en le liant au plastique et aux arts plastiques plus qu’au design.
Yves Behart parle d’intégration de la technologie et du marketing dans son studio de design. Et pourtant on pourrait attribuer à ces 3 designers ces Jawbox…. Le seul fil qui les relient à Yves Behart c’est un accord de collaboration à long terme avec le producteur….
http://revuedesign.wordpress.com/2009/05/11/delicious-mathieu-lehanneur-rangements-design/
Je me posais la question du pouvoir du nom par rapport à l’oeuvre
je pense plus à l’attribution de l’oeuvre d’un designer à un autre dont le territoire , le vocabulaire semble incompatibles par exemple Fukasawa et Starck ou Behart et Rashid
L’artiste qui a tiré la quintessence de cette pratique c’est bien Marcel Duchamp. Mais en design qui a osé ? ca pourrait être intéressant un Stark qui publie sous le non de Jean-pierre Dupont (vu la méfiance que son non suscite dés la parution d’une nouvelle réalisation) mais quand on a un NOM c’est une fameuse prise de risque
Je cherche à provoquer / destabiliser certains journalistes spécialisés posés sur un socle de certitudes en partant du principe du livre du Psychanaliste Pierre Bayard. “Et si les oeuvres changeaient d’auteur ? ” Le design d’auteur suppose en effet que le designer soit l’auteur de l’oeuvre. Ce qui n’est pas toujours le cas.
Pour des raisons juridiques, il est impossible d’aller plus loin. Quelquefois le studio ou une partie fait tout le job sans aucune orientation intervention du designer auteur qui tourne en boucle autour de la terre. L’attribution est l’exercice le plus difficile en aveugle. Je fais une critique de objet pas de l’objet par un designer.
Voila la présentation du livre par son éditeur.
“Il est étonnant que les changements d’auteur soient si peu pratiqués par les critiques, alors qu’ils le sont régulièrement par les historiens lorsqu’ils se rendent compte d’une erreur d’attribution, et par les créateurs eux-mêmes lorsque, dans le souci d’améliorer leur image, ils prennent un pseudonyme ou falsifient des éléments de leur biographie.
Si ces changements méritent d’être généralisés, c’est qu’ils permettent de découvrir les œuvres sous un angle inhabituel. Attribuée à un nouvel auteur, l’œuvre demeure certes matériellement identique à elle-même, mais elle devient dans le même temps différente et prend des résonances inattendues qui enrichissent sa perception et stimulent la rêverie.
Fidèle aux leçons de Borges, qui suggérait de lire autrement Don Quichotte en l’attribuant par fiction à un écrivain du 20e siècle, je propose donc de multiplier ces changements d’auteur et de les faire jouer dans les champs esthétiques les plus divers, en supposant par exemple que Tolstoï est l’auteur d’Autant en emporte le vent, Schumann du Cri ou Hitchcock du Cuirassé Potemkine.
On mesure les conséquences positives que pourrait avoir l’extension de cette pratique dans l’enseignement, où, déjà familière aux élèves, elle permettrait de revisiter à moindre frais les grands classiques. Et dans la recherche scientifique, où, en conduisant à réfléchir sur le style de Balzac dans La Chartreuse de Parme ou sur les raisons pour lesquelles Nietzsche a écrit Les Frères Karamazov, elle contribuerait à ouvrir des voies nouvelles.”
Tu ne te trompes pas
http://www.nirmeiri.com/
On peut trouver des choses intéressantes dans un bric à brac, pas la cohérences mais de bonne idée
Olivier.C
Bric à brac
Si tu lances un site en flash avec google translate, il n’est pas traduit…ou je me trompe
Production très hétéroclite c’est le poins que l’on puisse dire avec quelques inspirations (revisitations) à droite,à gauche.
La boite a pomme ne manque pas d’humour (Projet :small.ad)
http://translate.google.be/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.nirmeiri.com/&ei=Wm_eTMnCKsGXOpn1tfAO&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CCIQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3DNir%2BMeiri%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DwEZ%26sa%3DG%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26channel%3Ds%26prmd%3Dv
Le spectateur,le voyeur, le regardeur est de plus en formaté par la société des écrans et il consomme de plus en plus vite plus qu’il ne regarde des images , des oeuvres d’art ou des objets de design. C’est l’extension personnelle que j’ai fait de la thèse de Christian Ruby, Docteur en philosophie dont on pourra retrouver quelques traces sur la toiles. Par exemple
http://jtduoff.com/IMG/pdf/Texte_Christian_Ruby_pour_le_JT_du_OFF.pdf
Son dialogue avec Rafael Eindhoven ainsi que l’intervention de Jean-Jacques Aillagon sur ses constats de la visite au pas de course à Versailles ou au Louvre m’ont montré que le concept de banc public qui devient siège individuel mobile permet un contact personnel et collectif avec l’oeuvre.
Puisque nous sommes au moyen orient, je recommande le fauteuil « Lost in Sofa » du japonais Daisuke Motogi qui pourrait devenir iconique et qui me fait penser au mur occidental ou mur des lamentations ????? ?????? dans lesquel on glisse des papiers. C’est tellement brillant que les commentateurs d’un blog de journaliste sont restés sans voix devant un concept aux finitions si soignées( à moins qu’il ne soient comme les miens toujours en attende de moderation) devant un concept aux finitions si soignées. Daisuke Motogi se glisse dans les interstices entre les details textiles des “couturières” du design Urquiola (Moroso) et Jungerius ( Vitra), sans oublier la pixelisation de canapé “Do-Lo-Rez” de Ron Arad pour Moroso…. Charles Eames: The details are details. They make the product. Patrizia Moroso ou Rolf Fehlbaum ne devraient pas passer à côté….
@ Shalom ??????? Vincent ….
Hier je suis allé à Tel-Aviv et Paradigma est une galerie d’art…
d-vision qq projetstop
http://www.d-vision.co.il/files/PDF/outable.pdf
TB parcours: Bezalel Academy of Art and Design(excellente école) + échange avec Polytechnico Milano (excellente école) + sélectionné par Programme D-vision (excellente fondation israélienne privé d’aide au design) + sélectionné pour Satellite Milan….+ sélectionné par Vincent 😆
Helas design pour galerie: limité à 7 exemplaires
3 mots pour 3 phases du design: bon rendu,bien exécuté, épuré….:grin:
Si les israéliens se mettent à faire du design japonais 😆
c’est tellement simple, tellement bien exécuté, tellement bien pensée. Pan! Et voilà!
Objectif, stratégie, tactique therapeutique ( mais pas seulement)
Hier je n’ai pu faire ma scéance velo conferenre car je dois gérer au mn un nouveau traitement antidouleur anto administré pour supplée celui des Docteurs en Médecine et en pharmacie qui a plus de désavantages que de benefices sauf pour eux et les labo. Le premier jour, j’ai donc sous estimé les doses. Aujourd’hui je double la dose et revoie la tactique, comme un doppé du Tour.
Objectif, stratégie, tactique de pedagogie , de formation art design ( mais pas seulement)
Je viens de faire un minimun 25 mn d’exercice en vélo pour liberer 3 heures d’andomorphine, pour me desintoxiquer de cette addiction sans subtance ,le web,l’ordi ,l’iphone, de cette ébriété documentaire et de cette ivresse des references sur les autoroutes de l’information … mais pour suivre d’autres chemins de la connaissances sur l’art avec un dialogue philosophique? entre Raphael Eundhoven et Christian Ruby sur le spectateur dans l’art contemporain. Il suffit de remplacer art par design pour avoir une grille de lecture du design contemporain….
Pour un musée c’est simple. Ce banc permet d’avoir un tabouret individuel pour se rapprocher de l’oeuvre. Quand le design de meuble devient un design d’espace…une nouvelle façon de voir ensemble ou seul une oeuvre d’art ou un objet de design…
http://www.touslespodcasts.com/annuaire/radio-tv/radio-nationales/1239-episode580843.html
Author
A creuser en effet, je ne dispose de l’information concernant le contexte de son exposition au musée de Tel-Aviv, désolé
Bravo Vincent
Le design israélien en Israél ou de la diaspora est plus important dans le monde du design qu’on ne le croit. J’ y ai jeté un oeil quand un expert israélien, créateur d’un award , m’a contacté pour un avis, moi le petit Prof virtuel. J’en suis tombé de mon siège de bureau.
Dire qu’ un designer dispose d’un porte-feuille de créations mérite un developpement en boutique ou en galerie, pour se traduire en CA et en royalties. Je ne connais pas pas le statut du designer et le statut de son projet qui semble exposé au Musée Paradigma de Tel-Aviv.Dans quelle contexte? Le contexte détermine la force et la qualité de validation muséale. Phillippe Million a été exposé au Moma mais pas dans la collection permanente comme Patrick Jouin. C’est toute la difference.
Il y a ici un vrai concept et une innovation en design. Ce n’est pas tous les ans qu’il y a un projet de cette qualité au Via à Paris ( Valorisation de l’Innovation dans l’Ameublement)