La revue d'architecture et de design
Lampes à poser Réminiscences par Alix Videlier
Alix Videlier, jeune designer français habitué de Bed nous présente Réminiscences, une collection de lampes à poser imprimées en 3D inspirées de moules à Kougelhopf !
Un peu réducteur me direz-vous, mais l’histoire n’est pas très éloignée… “Le projet réminiscence est issu d’un questionnement autours des arts, des traditions et de leurs inspirations dans le design contemporain. Une exposition a eu lieu au musée alsacien en 2014, regroupant divers travaux de designers locaux travaillant sur cette même thématique. La genèse du projet se retrouve dans la collaboration entre le lycée du Haut-Barr de Saverne, le musée alsacien et l’intervention d’un designer afin de générer un workshop avec les étudiants“.
De ce workshop, le designer imagine une collection de lampes mêlant bois de hêtre et impression 3D se jouant d’une source lumineuse à LED.
“De cette rencontre en résulte une ébauche de ce qu’est aujourd’hui la collection de lampes réminiscence.Ces dernières sont inspirées de la structure de certains moules à Kougelhopf. Les stries tournantes ainsi que la double paroi du moule ont été des éléments vecteur de création. Cet objet se trouve être atypique, unique, graphique, traditionnel et donc reconnaissable. Le but était de créer une typologie d’objet floue, s’éloignant de la formalisation archétypale du moule tout en offrant l’opportunité de rattacher cette lampe à son objet originel”
C’est à l’utilisateur de choisir la forme de l’abat-jour, délivrant à souhait lumière diffuse, tamisée ou plus vive. Entre moule à gâteau et ressemblance au fouet de nos pâtissiers, l’univers culinaire ne semble définitivement pas très éloigné.
Plus d’informations sur le designer : Alix Videlier (son portfolio)
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Cher Prof Z, ce n’est seulement que maintenant que je vois votre commentaire. Je pourrais effectivement en discutez avec vous mais sans doute pas dans des commentaires de projet qui date de l’année dernière.Je serais ravie de partager avec vous mon expérience en tant “qu’incubé” du via mais via un endroit privé seulement.Bien à vous,Alix
@.alix videlier Tu es un incube du Via Il n’y a pas d’incube sans incubateur ? Peux tu me dire le nom des incubateurs du Via ? Méthodes ? Resultats ?
Alix Videlier a fait un long commentaire interessant et rare sur FACEBOOK des reminiscences de son projet de lampe…. “Merci tout d’abord pour votre commentaire constructif…En effet, vous trouvez une ressemblance entre la lampe vapeur dessiné par inga sempé et ce projet. Je ne peux contredire cela. Tout comme certaines personnes trouveront une ressemblance avec un fouet de cuisine, un fouet à thé matcha (comme un ami me l’a suggéré via une photo) ou encore la structure d’un moule à kougelhopf (ce qui a servi de point de départ à ce projet). Seulement la formalisation d’un projet ne fait pas le projet. Vous êtes vous seulement posé la question de la fabrication, des matériaux, de l’interaction entre ces derniers, du nom même de ce projet et de sa signification, de la note qui désigne cette lampe comme « still in progress » (traduction : toujours en progrès ; traduction de la traduction : le projet est amené à évoluer, à s’améliorer, à se décliner).Rien de neuf comme vous le dites si bien. Certes… Mais pour information, je ne suis pas inventeur. Dans un raisonnement proche du votre, Mme Sempé non plus ne fait pas de neuf (avec tout le respect que je lui dois). Il s’agit tout bonnement d’une lampe qui éclaire lorsque l’on appui sur un bouton. En terme de nouveauté, nous pouvons faire mieux. Mais encore une fois, nous ne sommes pas inventeur…Par contre, ce que l’on peut faire (entre autre), c’est amener une réflexion autours de nouveaux matériaux, de faire des transferts de technologie, être prospectif quand à l’utilisation de ces nouvelles technologies comme l’impression 3D ici présente (ou l’utilisation du Tyvek, matériau synthétique non tissé, dans le cas de la lampe vapeur), apporter une narration autours de l’objet et de son appropriation par l’utilisateur en puisant dans l’inconscient collectif issu de son milieu culturel. Mais ça vous ne pouviez pas le savoir vu que le projet est toujours en cours de réalisation et qu’il n’est pas terminé. Par contre je vous invite à le découvrir en parti au Shadok à Strasbourg à partir du 10 octobre, vous pourrez à ce moment là juger de la pertinence de ce projet, lire le texte explicatif, échanger avec moi et ce, plus convenablement qu’avec une simple photo issue d’instagram.Bien à vous,Alix”