La revue d'architecture et de design
GAYA BIKE entre vélo et scooter ?
Vous l’avez peut-être déjà croisé au cœur de certaines grandes villes françaises, les vélos Gaya font parler d’eux !
A l’heure pour les villes repensent leurs organisations, avec un trafic toujours plus important et des restrictions de circulations régulières face aux piques de pollutions, les solutions de mobilités douces semblent être des solutions plausibles ?
Encore faut-il le pouvoir (physiquement, financièrement, … organisationnellement oui bon, pas très français mais vous voyez l’idée) et le vouloir (de son confort à 4 roues vers un le 2 roues assistées, le pas peut-être grand)
Gaya propose une alternative, entre vélo et scooter, c’est bien l’idée. Etre plus efficace que le scooter, plus pratique, plus ludique afin de remplacer la seconde voiture en ville (ou périurbain) et pour les plus téméraires, remplacer la première ?
En embarquant une réponse, efficace aux questions de sécurité une fois utilisé ou accroché, ce modèle offre une solution intéressante pour les familles d’embarquer 1 à 2 enfants très facilement à la différence d’un scooter pour contraignant.
La sécurité : Se faire voir et se faire entendre, le choix de la marque et du designer de la marque était d’embarquer le plus possible d’équipement en provenance de l’univers du scooter. Ainsi, vous disposez d’un large phare, de clignotants avants et arrières, d’un feu stop et d’un klaxon très efficace…
Le vélo embarque un antivol de roue permettant de le bloquer rapidement et pouvant se relier à une chaîne très facilement afin de l’attacher et éviter qu’il ne s’envole.. Egalement connecté, vous pouvez le sécuriser à distance, vous serez alertés s’il bouge et une alarme retentira au cas où… Enfin si les voleurs sont téméraires, vous pourrez le suivre sur l’application et sa map.
Les pédales rétractables, permette de le loger et limiter l’encombrement, il sera également possible d’emporter votre batterie pour la recharger.
Le style : Un cadre type “chappy” pour les connaisseurs, idéal pour grimper rapidement sur la monture et permettre dans toutes les tenues de ne pas avoir de problème.
Des couleurs adaptées à vos envies, sobres ou affirmées, flashy ou discrètes, la marque reprend les codes actuels en offrant un panel de couleurs dans la tendance (lifestyle / décoration)
Le bouille de la bête avec ce gros phare rond et ses pneus blancs ne peuvent laisser indifférents, reprenant les codes de certains modèles de draisienne pour les plus petits (une future idée pour l’année prochaine ?)
La prise en main et le plaisir : Des accessoires parfaits sont disponibles pour l’adapter à vos besoins, sièges enfant, jupe de roue arrière afin d’éviter les éclaboussures, large siège passager arrière et ses cale-pieds pour embarquer un adulte ou plus grand enfant.
Des roues de 20” pour une meilleure maniabilité et mais aussi un moindre encombrement, car on sait souvent que le vélo loge la nuit, dans des espaces souvent petits ou avec du passage.
La position relativement droite et la large scelle sont parfaites pour profiter du paysage qui défile, relativement vite !
En bon cartésien, je crois que ce que je vois, je me laisse convaincre beaucoup plus facilement par le test et ici c’est plus que le cas. Habitant en ville, me déplaçant essentiellement à pied ou en transport en commun, nous disposons d’une voiture pour les déplacements plus longs ou traditionnelles courses du weekend…
Le décor est planté et voilà qu’arrive notre Gaya en mode compact dans une teinte discrète : Safran
On aime ou moins, une chose est certaine le vélo, sa forme et ici sa couleur ne laisse pas indifférent, attirant les regards des passants, des plus grands aux plus petits. Son look attire et tranche avec la majorité des montures à deux-roues croisées à Lyon, plutôt sages questions formes et couleurs.
On débute l’essai par des déplacements, en mode loisir, le weekend, le long de la Saône sans véritable but, on découvre de nouveaux coins plus ou moins proches de chez nous, car à 25Km/h tout semble proche…
Idéal pour le plat, il se révèle encore plus efficace dans les montées, permettant, même à deux, de se rendre très facilement du côté de Fourvière, ou de la Croix Rousse pour les connaisseurs. (Des montées aux alentours de 13 à 17km/h sans véritablement forcer sur une autonomie de base d’environ 100km, aucun souci ou question sur ce point, le rebranchant chaque soir dans notre garage permettant de lui redonner des forces)
Pour les photos, nous avons opté pour le jardin des curiosités avec l’idée d’aller y partager un verre avec vue. D’où le besoin d’embarquer une seconde assise (ce jardin étant réputé pour sa chaise fixe), le Bit Stool viendra avec nous afin de tester la polyvalence de ce mini-cargo (ayant la version compact)
Je termine de me faire convaincre, en l’utilisant en mode vélo-taf, pour venir au bureau, plus d’attente de bus, réduisant le trajet à quelques minutes en ajoutant le plaisir de pédaler le long de l’eau de bon matin, à la fraîche. Alors oui, plus simple l’été et jour de beau temps, mais “notre” Gaya s’initie dans notre quotidien et vient prendre une nouvelle place, nous poussant à la réflexion d’un futur achat.. Affaire à suivre…
A noter que de nouveaux coloris sont maintenant disponibles (corail pour le cargo et sable pour le compact), la marque va poursuivre dans les mois et années à venir son développement centré sur l’innovation (un nouveau modèle intégrant plus d’éléments pour continuer de faciliter la vie des familles urbaines sont à l’étude comme le co-fondateur et designer Jacques Bonneville nous l’indiquait lors d’un entretien..) mais nous ne pouvons en dire plus, nous suivrons avec plaisir les prochaines belles annonces de la marque !
Merci à Laetitia, Mathieu et Jacques pour leur temps et disponibilité,
Quelques clichés sur le vif de nos déambulations..
et une petite vidéo, par ici :
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Plus d’informations sur la marque : GAYA BIKE
© Matthieu Coin
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