La revue d'architecture et de design
Constance Guisset s’expose au MAD Paris
Alors que de plus en plus de lieux d’exposition, musées comme centre d’art et fondations, aménagent leur espaces avec du mobilier contemporain, certains designers ont droit à leur propre exposition personnelle. C’est le cas (encore une petite semaine) de Constance Guisset aux MAD, Musée des Arts décoratifs de Paris.
Elle n’en est pas à son coup d’essai avec un vrai tour de France commencé en 2012 par une première étape à la Chapelle des Calvairiennes. Le Havre, Montigny-Lès- Metz et Montpellier ont suivi et une escapade en Suisse, à Lausanne, s’est invitée dans ce périple. Je lui souhaite que ce tour ne s’achève pas de sitôt. Je vous propose ici un retour sur les expositions de 2017 parisienne et montpelliéraine.
Je n’ai pas visité les expositions précédentes mais j’ai l’impression qu’il y a une nouveauté qui est apparue à l’hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran, département des Arts Décoratifs du musée Fabre de Montpellier. Ce sont les conversations entre meubles anciens des collections du musée et créations contemporaines de l’équipe du Constance Guisset Studio. On retrouve ces échanges à Paris, même si j’ai l’impression qu’ils y avaient moins mais toujours avec la même originalité, voire même impertinence, dans ces lieux souvent bien silencieux, feutrés.
Les différentes sources lumineuses sont à la fête dans l’ensemble des pièces :
De nombreuses assises invitent à la flânerie et à se détendre en contemplant les différentes pièces qui nous entourent ou l’extérieur, avec par exemple ce fauteuil Dancing Chair qui est proche d’une fenêtre donnant sur le Jardin des Tuileries :
Les moindres détails sont matières à présenter une des créations du studio :
A l’inverse, on peut retrouver aussi à Paris les pièces monumentales imaginées pour le Palais de Tokyo, les trois Conversations. Ces poufs de grand diamètre surmontés d’un baldaquin de bandelettes colorées rappellent la légèreté des bandelettes composant Vertigo :
Exposition visible jusqu’au 11 Mars 2018
Plus d’informations sur la designer : Constance Guisset (site officiel)
Plus d’informations sur le musée : MAD
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Actio, Allegro Versus VertigoEn titre d’expo Actio , en fil rouge à travers les 11 pièces 11 verbes d’action… En ouverture de rideau ( rouge forcément ), une première pièce titrée Ravir mais en même temps Rassurer avec du connu et Etonner avec de l’inconnu qui tourne.. Tourner, nous voilà 4 verbes d’action sur 11 des la premiere pièce ….Une association ne m’a pas sauté aux yeux Je l’ai trouve par serendipite dans mes recherches sur la toile alors qu’il était enfouie au fond de ma mémoire visuelle et dans mes archives Google. C’est l’atelier OÏ , un studio suisse génial que j’ai rencontré dans sa station service ..Fabio Novembre aurait du mettre Écho dans son blog comparatiste d’images et donc d’imagination. Regarder bien dans Google vidéo Youtube et vous verrez l’inspiration Produit et Sceno de Guisset… Allegro Vertigo… Actio…. Après cet action, je suis dans tous mes états…
L’exposition d’une oeuvre de designer ( studio de 10 ans seulement ) dans un musée des arts décoratifs est triplement problématique. Car il faut répondre au moins à trois questions. Quest ce que le design ? Qu’est ce que l’oeuvre ? Qu’est ce que l’art décoratif ? Je ne crois pas qu’elle s’expose au sens de prise de risque parce que cette exposition repend en grande partie des éléments déjà exposés en Province et en Suisse.
Ces assiettes aquarelles Mono qui dérive du même schéma esthétique que le miroir Francis Bacon (Sic ! ) me sortent par les yeux….L’esprit déco dont la finalité principale est le decor ce n’est absolument pas l’esprit design, point barre ./
Oh mon beau miroir ….aux alouettes… J’ai vu le miroir rond dans l’atelier de Francis Bacon dans un désordre indescriptible mais dans l’ordre des choses d’un artiste dérangé ..Ce qui me ramène à une histoire personnelle en parlant de Bacon homophone de bacon à ma belle soeur.,alors que je rapportais. une conversation avec un peintre aux idées noires… …. Je l’ai vu aussi ce miroir peint de Constance au domicile de la fondatrice de l’editeur danois d’ameublement ferm living , trine andersen…. Le miroir est un biais, une technique, un dispositif de photographe Ici une création emblématique de Constance Vertigo se reflète dans une création qui n’a pas le même vocabulaire ni la même grammaire artistique, et cela ferait oeuvre ? Pour comprendre, le chaînon manquant, c’est le pinceau du peintre et du maquilleur… Est ce un design cosmetique pour femme, un design de genre que ni Magali Crasset ni Inga Sempe n’auraient fait,Ce n’est pas leur genre…
Je ne voudrais pas vous chinoiser mais votre texte de reportage est un peu léger…et pas assez travaillé de même que les légendes des photos… et les photos …Ce vase chinois en porcelaine…de Chine est déjà couvert… En 2mn, on peut tout trouver sur ce vase…Ce qui m’interesse c’est de déconstruire la figure de désigner a une époque comme il y a une figure de l’amateur au 18 iieme siecle. Cette figure représentée par Guisset est originale et pas ces chapeaux en papier pose sur des statuettes… il y a 4 ans un designer Damien Dewalt sous le pseudo de waldezign qualifié ses objets de creux et de nid à poussière… Contrairement à moi il n’a pas été censuré ….
Constance Guisset à beaucoup de talents dans son studio dont Avril de Pastre