La revue d'architecture et de design
Reportage exposition Culture Interface, Numérique et Science-Fiction
Retour sur l’exposition initiée par Nicolas Nova, chercheur et professeur, baptisée Culture Interface, Numérique et Science-Fiction et tente d’apporter une réponse, une vision à la question “Comment la science-fiction et le design d’interface s’influencent mutuellement ?“
Génération bercée par les nouvelles technologies, il est intéressant et curieux de se poser la question de qui influence qui et surtout pourquoi une création, une innovation fonctionne ou ne fonctionne pas. Les contraintes de commercialisation, les contraintes technologiques, éthiques parfois entre en jeu, venant souligner le fait qu’un produit se doit d’être lancé au bon moment, au bon endroit, à destination du bon public afin de remporter un succès.
L’exposition nous embarque pour un voyage à travers les gadgets passés comme prémonitions de notre futur, le tout bercé par la science-fiction pouvant s’affranchir des contraintes techniques et commerciales afin d’imaginer les interfaces homme – machine de demain.
“Minority Report, Retour vers le Futur 2, Avatar, 2001, Iron man, StarTrek sont de nombreux films et séries de science-fiction mettant en scène des objets technologiques. Casques de réalité virtuelle, gants connectés, téléphones mobiles, interfaces gestuelles, objets connectés, interfaces cérébrales… Une grande partie des manières de contrôler les machines semble avoir été conçu en lien avec des objets fictifs provenant des cultures de l’imaginaire, et plus spécifiquement de la science-fiction (cinéma, littérature, bande-dessinée). Nicolas Nova leur dédiera une grande partie de l’exposition tout en souhaitant également démontrer que les designers savent aussi s’affranchir des stéréotypes pour proposer des créations singulières, renouvelant à leur tour ces grands modèles fictionnels.“
Le commissaire rythmera son exposition par l’affichage de brevets techniques bien réels, mouvements, gestes, montres, écrans, chaque chose est décortiquée et semble déposée…
Cette exposition ne s’adresse pas qu’aux Geeks, ou designer, mais permettra aux jeunes de découvrir les évolutions leur permettant de profiter de leurs gadgets au quotidien et au moins jeunes de se plonger dans leur passé tout en reliant le tout au monde cinématographique.
La petite cerise, un espace démo est disponible en fin de parcours vous permettant de tester du matériel, dont un casque “star wars” vous permettant par la captation de votre activité cérébrale d’activer un ventilateur faisant flotter une balle de ping-pong. Totalement inutile, qu’il devient obligatoire de le tester, histoire de voir si vous avez la FORCE !
En savoir plus sur Nicolas Nova : “Chercheur en ethnographie et design d’interaction. Enseignant à la Haute-Ecole d’Art et de Design (HEAD – Genève), il est le co-fondateur du Near Future Laboratory, une agence de prospective et d’innovation.“
Lieu : Cité du design 3, rue Javelin Pagnon 42000 Saint-Étienne
Date : Du 03 Novembre 2015 au 14 Aout 2016
Plus d’informations sur l’exposition : Culture Interface, Numérique et Science-Fiction
Je trouve que Ludovic Noël a tres bien calculé l’agenda de l’expo même si le genre de film reduit la cible potentielle . D’un autre côté Nicolas Nova avec son équipe ont construit un scenario d’expo à partir des blockbusters americains entrées dans l’histoire d la superproduction et l’imaginaire. Pour être plus clair Hollywood travaille et façonne l’esprit tout comme la Silicone Valley …..https://vikkayankovskaya.files.wordpress.com/2013/04/film-genres1.jpg
CULTURE INTERFACE ST ETIENNE PROLONGEMENT DE L’ART ET LA MACHINE DE CONFLENCE LYON?C’est tres clair pour moi : il suffit d’etudier la grammaire,c ‘est à dire les briques de la construction des 2 evenements . En effet culture interface de Saint Etienne est une exposition sur des machines vues à travers le 7 eme ART mais dans les deux cas nous avons un cadre restrictif . Pour comPRENDRE , on peut faire une analogie avec le cinema . C’est un cadrage, un plan , un story board fixés par des conservateurs , commissaires, curateurs, des professionnels de la monstration et au dela Pour simplifier, à Confluence Lyon on regarde la machine mecanique de la deuxieme partie du XIX etd’une grande partie du XX à travers les oeuvres d’artistes visuels peintres sculpteurs et plasticiens.A Saint Etienne, on regarde non le numerique ni l’informatique mais les ‘interfaces à partir de la fin du XX ème à travers une partie du cinema de Science fiction en general de grosses productions americaines. Le cadre a été fixé au monstrateur par Ludovic Noël, Directeur de la Cité du Design « On voulait proposer une exposition grand public. Une exposition qui intéresse les geeks mais aussi les familles. »Donc pour resumer Lyon Art et machine est une expo de conservateur, Saint Etienne est une expo de prospectiviste qui se projette curator selon Nicolas Nova. Voilia donc cette SUPER NOVA RETROFUTURISTE de NOEL dans tous les sens du terme
FACE A LA CULTURE INTERFACE DE NOVA, JE PENSE A MA CULTURE PUB, A MA CULTURE DESIGN GRAPHIQUE, A MA CULTURE MEDIA, A MA CULTURE DESIGN PRODUITS …La deconstruction matinale de cette image du blog de Nova me DERRIDA… autant qu’un film de Denis Bertrand, à MEDIA le Magazine sur la 5….. On peut retrouver les films courts de ce grand DECODEUR sous le nom de DENIS DECODE sur YOUTUBE… Sans être SEMENTEUR comme je disais à mes élèves de Sciences HAUT qui utilisaient des mots clefs sans pouvoir ouvrir une seule porte avec . La Culture , c’est l’ouverture….http://static1.squarespace.com/static/526d498ae4b0a8c91472d7d7/t/566313aee4b0fe72365c0f97/1449333689688/culture-interface1
NOUS AVONS TOUJOURS UN POINT AVEUGLE…. SANS EN AVOIR CONSCIENCE… L’observateur et à fortiori le regardeur qui est de plus en plus un voyeur googelisé , qu’il soit chercheur etno techno suisse ou quidam de la rue du commerce à Lyon Saint Etienne a toujours un point aveugle en prenant comme objet d’etude un objet d’usage. Si l’obje en question(nement) c’est interface dite high tech , notre point aveugle c’est d’être aveuglé par ce qu’on nomme l’acceleration de la technologie numerique et en fait d’avoir un clavier dont la conception date du mileu du XIX siecle. Le fameux clavier AZERTY contient le mot TYPEWRITER sur une ligne de touches pour que le commercial americain fasse une demo epoustouflante devant les futurs dactylo graphes sur les nouvelles machines à ecrire à ruban Remington . Remington faisait des armes qui tire vite . Le point aveugle, c’est aussi que la machine à écrire mecanographique à été d’abord inventé pour les aveugles qui n’ont donc pas de point aveugle. N’oubliez pas que Simondon, le grand penseur de la technique, de la mecanologie auteur du mode d’existence des objets techniques etait de Saint Etienne…. ville de la manufacture d’armes et de cycles
Toute technique a nécessairement été nouvelle au début de son histoire . Le mot technologie a chassé le mot technique , le mot numerique , le mot informatique, le mot innovation le mot invention. Tous ces maïtres mots sont souvent des impensés. Faites un test de liste de ce que recouvre pour vos interlocuteurs les nouvelles technologies et vous verrez la longueur de la liste … Et si vous passez de la liste, donc du lineaire à arborescence il n’ ya aura plus que les architecte informatique et des philosophes espistemologues des techno qui se comptent sur les doigts de la main en France.
Génération bercée par les nouvelles technologies NON mais par certaines nouvelles technologies qui prolongent le bras non comme un outil mais comme un couteau suisse à ecran ou plutôt americain , coréen ou japonais…et le plus souvent made in China.