Tabouret Xylothèque par Mathias Astúa

30 septembre 2011 /
16 commentaires

Tabouret Xylothèque par Mathias Astúa

Mathias Astúa de Moraes, ébéniste franco-brésilien nous présente sa collection de tabourets nommé Xylothèque.

Un véritable nuancer d’essences de bois (non sans nous rappeler les déclinaisons Pantone) mettant en avant des couleurs et textures très peu utilisées dans la création de meubles contemporains. Une ligne simple, une finition irréprochable, et si derrière chaque artisan se cache un Designer ?

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Du Padouk, du Zébrano, du Movingui, du Amarante … On en apprend tous les jours !

En savoir un peu plus sur Mathias Astúa :

« Mathias Astúa de Moraes est un ébéniste-créateur d’origine franco-brésilienne résidant à Paris.

Son travail se caractérise par l’emploi de techniques traditionnelles d’ébénisterie adaptées à un design plus sobre et contemporain. De sa formation en ébénisterie classique en France, il cherche surtout à exploiter les possibilités créatives offertes par la marqueterie et le placage. L’influence brésilienne dans ses pièces peut être aperçue dans le mélange de différentes essences de bois, ainsi que dans la mise en évidence des assemblages.« 

Site du créateur : Mathias Astúa

By Blog Esprit Design


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Vincent - Blog Esprit Design

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  1. Beaucoup de designers italiens regardent vers la France comme débouché de leur produits et chambre d’echo médiatique. Beaucoup de designers français regardent vers l’Italie comme débouché de leur projets donc en terme d’ édition internationale et de validation de leur design. La conséquence est que nous ne produisons que peu de design. Nous sommes cerné. Il faut désormais non seulement regarder vers la Hollande (designer en atelier et non en studio) mais aussi vers l’autoproduction italienne qui organise actuellement un salon. une idée à reprendre par Etienne Cochet? http://www.opendesignitalia.net/en/2010-1st-edition

  2. @Mathias Astúa de Moraes
    Il n’y a hélas pas d’incubateur du design français. A la place il y a des filtres, une atomisation de petits commissaires de proto et d’expo qui n’ont vraiment pas le talent de Paola Antonelli, Senior Curator duDepartment of Architecture and Design du Moma.. et qui veulent jouer un rôle clef dans le système français de design de meubles, la communication et le marketing sont des clefs essentielles pour les designers. Un nouveau système est en train de naître autour des 2 agences de relations publiques du design 14 septembre et Duende. Laurent Denize d’Estrées devient le personnage central de la promotion du design français. L’autoproduction devient le moyen d’une naissance de designer entrepreneur qui nous manquent pour aller au dela de l’expo de proto sans lendemain.Le 24 octobre prochain se tiendra à l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims le colloque de recherche « Autoproduction : Quand l’artiste ou le designer est producteur de son oeuvre ». Vous pouvez envoyer vos propositions d’articles jusqu’au 18 septembre (300 mots maximum, en français ou en anglais + une biographie de 100 mots maximum) à Patricia Ribault, responsable de la recherche (patricia[point]ribault[arobose]esad-reims.fr) :

    Les 2ème Rencontres internationales de l’art et du design organisées par l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims auront cette année pour thème l’Autoproduction. Mettant en cause des modèles de développement, de consommation et de représentation de l’industrie à grande échelle, de plus en plus de designers choisissent – ou sont contraints – de se (ré)approprier le territoire de la production. Diverses et variées, leurs démarches se posent comme des systèmes d’adaptation à la crise économique et industrielle de ces dernières années, aussi bien que comme des prises de positions éthiques, esthétiques et politiques. Ces rencontres seront l’occasion de circonscrire les enjeux théoriques et plastiques de l’autoproduction dans le contexte socioéconomique et culturel actuel.
    http://dl.dropbox.com/u/13851504/AC_AUTOPROD%20fr.eng.pdf

    Ce détournement de la pantonisation des objets ( qui est une brillante stratégie marketing de marque) par des essences de bois exotique est une killer app à condition de savoir la présenter et de la décliner rapidement( voir plus haut) Cohérent par rapport à ton origine brésilienne, elle te permet de créer un territoire de « designer essentielliste « =( base line de JM Massaud) . Il te reste à trouver un nom de marque comme signature, plus court, plus facile à écrire (recherche internet)et à mémoriser( notoriété) que Mathias Astúa de Moraes, te dire designer avec une formation d’ébéniste,et trouver des nom de produit plus simple à prononcer et à écrire que Xylothèque.

  3. La marqueterie( voir la table Arlequin de Ferrucio Laviani pour un editeur italien Emmemobili) et la géométrie colorée (ou les 2 voir la table daylingt d’Hella Jongerius pour la Galerie HKreo) sont 2 tendances du design contemporain au dernier salon de Milan et à Paris. Je pense qu’il serait interessant de decliner le concept sur 3 niveaux: table basse , tabouret table d’appoint et sellette.Pour une table à dîner( c’est un autre concept) chacun aurait une place wengé ou padouk etc
    Laviani
    http://www.stylepark.com/db-images/cms/emmemobili/img/l2_p323322_488_336-1.jpg

  4. @Prof Z : effectivement, je suis étudiant en ébénisterie et notre enseignement en arts comprend l’étude du design (je suppose de manière bien plus légère que dans les écoles spécialisées mais j’ai encore plusieurs années devant moi).

    @Vincent/Bed : Le padouk, l’amarante, le movingi, le zébrano sont des essences de placage bien connues des ébénistes (parmi tant d’autres). Si ces tabourets se démocratisent, les gens pourront enfin savoir ce que c’est que le wengé : pas du hêtre/pin teinté en brun 😀

    J’aime à penser que ces tabourets pointent du doigt la pauvreté des matériaux utilisés dans le design « bois » aujourd’hui, où ça ne tourne principalement qu’autour de l’érable, du pin, voire du contreplaqué… Des matériaux peu chers, pas toujours intéressants esthétiquement (l’érable est beau malgré tout). Ca peut se comprendre dans le cadre d’une industrialisation, mais quand les pièces sont uniques et vendues à des prix… Pourrait y avoir un effort, zut. :p
    D’un autre côté, je ne suis pas amateur de l’assemblage des emboîtures du tabouret (ça fait cheap, ce raccord d’angle au bois de bout visible).

    Fin du quart-d’heure « subjectivité ».

  5. @Vincent / Bed
    J’ai conseillé plusieurs designers non européens qui ont tous reçu le wallpaper graduate awards.
    Un ébéniste n’était pas un designer mais comme nous sommes de + en + dans la periode post fossile (après pétrole), le bois dépasse maintenant le plastique dans les projets milanais .Pour qu’il soit designer, il faut qu’il trouve des concepts innovants et un langage formel,structurel, conceptuel, émotionnel, matériel, personnel…
    Il faut aller au delà du design de surface , travailler sur la typologie, la fonction, l’usage, la gestuelle, etc
    L’idée de pantoniser le bois est interéssante mais doit être expliquée et surtout déclinée dans différentes typologies pour occuper un territoire…. de designer.

  6. Très intéressant et diférent de ce que l’on voit en ébesnitérie. C’est pop et fonctionnel! Bravo!

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