Atelier du Design par l’Edito, la création de BEDesign

01 décembre 2011 /
95 commentaires

Atelier du Design par l’Edito, la création de BEDesign

Comme présenté dans mon précédent article (voir ici) j’ai participé à la première édition lyonnaise de l’Atelier du Design par l’Edito.

4h, encadré par un designer professionnel ( Bertrand Vignau-Lous du studio Entreautre ), pour se frotter aux contraintes techniques de la création d’une pièce de mobilier.

Mon idée, peu construite au départ : Créer une table basse modulaire (en bois)  asymétrique  disposant d’un module nomade permettant de  disposer d’une seconde « mini » table à déplacer plus facilement.

Le bonus : Jouer sur des couleurs de plaquages bois, jouer sur des imbrications + aimants, enfin ajouter une « niche » permettant de ranger les télécommandes ou magazines.

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Après un petit café, un croissant, une petite présentation du concept aux trois participants (dont moi), me voila seul face à une feuille blanche, crayon à papier en main pour mettre en forme mon idée de table basse modulaire.

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Bertrand nous aide à mettre en forme nos idées, qu’elles soient réalisables tout en apportant un œil extérieur au projet, en répondant rapidement à nos problématiques techniques.

Ma table est maintenant bien cadrée, il me faut ensuite transposer chacune des pièces sur du papier millimétré en tenant compte de l’échelle (aie pas facile ça), au 1/6 pour ma part.

Chaque élément dessiné sera découpé dans une plaque de carton plume, puis soigneusement collé entre eux. On distingue alors bien « sa création ».

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Notre travail s’arrête ici, plutôt intensif pour seulement 4h, puis le designer nous encadrant reprendra la main pour transposer nos maquettes sur un logiciel de 3D.

Voici le résultat, en deux versions :

Version Une, avec pieds « simples » et module nomade venant s’emboiter dans la table (fixation par la forme et aimants pour que le module soit solidaire de la table principale)

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Version Deux, plus travaillée où les pieds prennent du volumes et le module nomade s’impose d’avantage.

Le plus de l’ensemble, le module nomade peut être utilisé de façon classique (collé à la table) ou bien décollé de la table en version basse (~30cm/40cm de haut).

Enfin, le module pourra pivoter pour gagner de la hauteur et ainsi devenir une table bout de canapé (~50cm de haut).

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Qu’en pensez-vous ? Soyez indulgents…

Je tiens une nouvelle fois à remercier l’ensemble de l’équipe de l’Edito pour cet Atelier, ainsi que Bertrand Vignau-Lous pour son aide.

Plus d’informations sur l’atelier : Atelier du Design

By Blog Esprit Design


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Vincent - Blog Esprit Design

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  1. @Vincent – Blog Esprit Design
    J’ai fait de nb aller retour entre la France et le reste du monde, entre l’entreprise et hors l’entreprise, entre salarié et independant, entre prof et apprenant , entre design et marketing….c’est svt le grand n’importe quoi dans la plupart des compartiments micro macro ….même si nobody no comp is perfect

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  3. @ vincent bed
    … et si Bed s’interessait à ce systeme… Un designer indique que son projet est un proto et qu’il peut le fabriquer à la demande selon tel modalité en ft du process . En fonction du monde de demande en un mois, il indique un prix et fait de l’auto production

    http://www.alloprod.com/laventure-ledito-sacheve/

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  5. @ vincent bed
    Faudrait faire un édito…. ou un sujet
    « La société l’Edito Ferme ses portes, modèle, orientation, marché .. la société dépose le bilan, triste nouvelle « ..
    Ce business model fonctionne t il en France à l’étranger dans ce secteur ou dans d’autres? On peut parler du nom/ branding… j’ai voulu le chercher sur ce nom, pas facile… On peut parler du web. j’ai voulu faire un copier coller impossible…On peut parler du type de materiau et de process utilisé etc

    http://www.ledito.com/

  6. @Vincent – Blog Esprit Design
    Faudrait peut etre parler de la crise ou des crises et arrêter de faire l’autruche comme les editeurs italiens et les organisateurs Cosmit et designweek de Milan 2013 que Marcus Fairs de Dezeen a vivement critiqué(encore un 😆 aigris)

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  9. Avec ses Petites rocailles, Germain Bourré passe entre les Roc de Levy et le Domen de Cordoléani … et Vincent Bed…
    « Trois formes rocheuses et aérées se réunissent à l’infini pour composer une surface pour un livre, un verre au pied d’une chaise longue, au milieu de votre gazon ou à proximité de votre piscine. En hiver, les petites rocailles peuvent regagner le salon prolongeant ainsi le lien avec l’extérieur ou rester au centre de la table de jardin comme un rappel coloré des beaux jours passés et à venir.Réalisation en tôle électrozinguée et peinture époxy.Edition Miloma, à partir de 66 euros ttc sur Miloma.com »

  10. Des idées belges de table basse… Chocolate table et non coffee table?
    [img]http://www.chocdutemps.com/boutique/23-22-large/boite-hexagonale-chocolats.jpg[/img]

  11. Tout meuble décore…. Quoi qu’en disent certains professeurs de l’Ensci, je ne vois pas comment on peut extraire le meuble de sa dimension décorative… Il est vrai quel est vraiment envahissante avec la dimension statutaire….
    L’autre un client qui a une voiture allemande me dit , je vais acheter une cuisine allemande…. J’ai failli lui dire pourquoi pas une cuisine Peugeot?

  12. @Olivier.C
    Bonjour,
    Je n’ai pas compris ton commentaire…. Je ne suis pas décorateur et je trouve le la table tabouret de Sébastien Cordoléani pour Eno très interessante et pas seulement sur le plan formel. Je n’aime pas la finition naturelle proposé. J’aurais opté pour un camaieu ou 2 couleurs comme Normal Studio Roset… [img]http://www.pixelcreation.fr/fileadmin/img/sas_image/galerie/design/normal-studio-04/normal-studio-31.jpg[/img]
    Quel mode d’assemblage? Personnellement, je trouve également le concept de Vincent intéressant mais je décroche dans son dessin et dans son approche formelle.

  13. Juste une parenté formelle ! intéressant si on est décorateur !

  14. Points communs : du bois ( planche ou contreplaqué) decoupé , assemblé en angle droit créant des formes creuses non stockeuses… ce qui peut constituer une erreur ou un choix….
    Son vase plan geométrique… On voit donc poindre la creation d’ un vocabulaire et d’un territoire d’un designer émergent entre le design normal et les « dutcheries » selon l’expression de Normal studio.
    [img]http://www.decotendency.com/wp-content/uploads/2011/11/sebastien-cordoleani-designer-plan-vase-ardoise-design-artaban.jpg[/img][img]http://artefactotum.files.wordpress.com/2010/12/extension_1.jpg?w=600[/img]

  15. @ Vincent Bed
    LE DESIGN HEXAGONAL NORMAL? LE DOMEN ? LE DOMAINE? LE TERRITOIRE DE L’ENSCI ?
    E no…. 😆 je ne vois aucun traits communs entre ton projet et celui presenté Dolmen de Sébastien Cordoléani pour Eno. C’est l’un des plus brillants jeunes designers de l’Ensci… Il avait déjà « creusé » les formes avec ce marchepied pour Tolix…C’est Normal Studio,directeur artistique de Tolix composé d’un ensci, prof à l’ensci, qui l’a aidé à monter l’escalier éditorial de Tolix…
    Le dolmen est un concept different du tien puisque selon le positionnement ou horitontal ou vertical, il passe de table basse à table d’appoint ou tabouret bas. Et en plus ils peuvent se combiner. C’est modulable. C’est un vocabulaire formel très lisible, géométrique … avec option chêne, naturel, écolo dans l’air du temps ou plus contemporain en blanc laqué. De plus il est livré à plat , à monter soit même. Sur le plan des composants et de la fabrication : c’est du bois massif découpé et chanfreiné naturel ou laqué. L’editeur Eno fait une erreur d ‘ergonomie sur son site en faisant une presentation par pièce de la maison . De plus un dessin ou une mise en situation ou une video aurait permis de comprendre le produit. Quand au designer son site se réduit à une home page pas très accueillante avec micro photo sans un mot d’expli….

    [img]http://www.monentreedesign.com/boutique/images_produits/11_eno_tabouret_design_dolmen_blanc2-z.jpg[/img][img]http://www.monentreedesign.com/boutique/images_produits/11_eno_tabouret_design_dolmen_3-z.jpg[/img]
    Marchepied Tolix
    [img]http://www.tolix.fr/system/product_assets/assets/121/large/marchepied-L_2_.jpg?1295274503[/img]
    Normal studio
    [img]http://www.paris-art.com/img_news/createur/g_AD10normal02.jpg[/img]

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  17. @Vincent /
    avec une scie, on en fait une table basse asymetrique….

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    Petite réponse par l’EDITO :

    « Les Ateliers du Design sont une prestation de service sur mesure distincte de notre métier d’éditeur : nous y proposons aux participants de les accompagner de façon quasi professionnelle dans la conception du meuble de leurs rêves, puis nous leur proposons, s’ils le souhaitent, un devis pour la fabrication de leur projet. Les participants peuvent ainsi décider ou non d’aller au bout de leur idée, et de voir vivre leur meuble absolument unique.

    Cette démarche d’accompagnement est différente de notre rôle d’éditeur, lequel consiste à recevoir les projets de designers confirmés et à les proposer à la Coédition par les internautes. Si la Coédition a pour vocation de réaliser sur mesure des meubles de designers contemporains, le choix de ces meubles répond à des critères très différents de ceux auxquels nous soumettons la créativité des participants à l’Atelier du Design : optimisation des chutes et des coûts, respect de notre ligne éditoriale, engagement marketing et de communication, répartition des charges (bureau d’étude, fournitures, bois…)

    En résumé ce sont deux services bien distincts que propose L’EDITO : maison d’édition pour les professionnels, et prestataire de service pour les particuliers. Voici pourquoi les prix que nous proposons pour la réalisation d’un meuble unique sont différents, bien entendu, de ceux d’un meuble destiné à une production plus industrielle. Et si nous acceptons volontiers de nous pencher sur les projets que nous soumettraient les participants de l’Atelier, nous sommes sûrs qu’eux-mêmes auront appris que designer est un métier complexe prenant en compte énormément de contraintes et de dimensions ! »

    ici en pièce unique et complexe .. coût de ce projet 2500€ 😳

  20. Le chandelier déconstruit devient une fraction insignifiante du projet original
    c’est a pleurer tellement c’est pauvre, c’est du produit bling bling pour vip désargenté,commerce commerce quand tu nous tient (aucun intérêt)

  21. Pour revenir au projet de Vincent je suis sur qu’il est de Vincent mais
    pour le designer marque, c’est beaucoup moins certain.
    « En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout. » Albert Camus

  22. @Olivier.c
    La France est dans le premium , dans le luxe…sauf ds l’automobile….
    En même temps Christophe glisse de l’art de la table aux accessoires de deco , puis des accessoires de deco au petit meuble… C’est la même stratégie qu’Alessi…. Souvent je propose à de jeunes designers de décliner plus ou et de changer d’échelle pour être plus visible….

  23. oui mais qu’est-ce qui justifie un prix pareil la lampe sur pied c’est le prix d’une voiture familial de luxe allemande

  24. @Olivier.c
    Les designers independants connus sont devenus des « faiseurs d’image » et comme en + il est rare qu’ils soient des pure players designer, il évolue en general dans le design d’espace (hotelier) et dans le vrai et le faux luxe

  25. J’aime les deux mais mis en opposition,comme élément perturbateur pour moi ça évite une certaine lassitude de l’œil

  26. @Vincent / Bed
    J’imagine la scène devant le lavabo, le matin … Bon, le grand à droite, le petit à gauche. Si le grand est un homme , ce qui est souvent le cas , il risque se se faire mal aux bijoux de famille
    😆 😆 😆 😆

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  28. Je decompose le métier de designer independant orienté objet meuble luminaire ( celui que l’on retrouve ds les blogs design et que connait le grand public ) en 11 ou 12 métiers :communicateur, marketeur, vendeur, gestionnaire d’équipe, entrepreneur , concepteur, sketcheur, dessinateur,modéliste, prototypeur, gestionnaire de projet, artisan… Suivant les pays , le système de formation fait de bons dessinateurs
    ( France) , de bons concepteurs -artisans-vendeurs ( Hollande), de bons affairistes (marketeur custumer oriented ( USA), et beaucoup des bons à rien….

  29. @Vincent / Bed
    Pour les copycats du design à Paris
    http://www.cotemaison.fr/chaine-d/deco-design/les-designers-d-interieur-francais-d-aujourd-hui-chefs-d-entreprise-ou-artistes-maudits_11996.html
    à London
    Traduction Google: les designers sont pauvres par Alexander Taylor
    «Je ne gagne rien. Mon profit l’an dernier était de cinq livres. «Ce sont les paroles du grand designer Patrik Fredrikson. Il n’est pas seul.

    «J’essaie de me payer 1000 livres par mois, mais mon prêt hypothécaire est de £ 800 et le reste paie ma facture de téléphone mobile”, explique Alexander Taylor, 30. «C’est que serré, littéralement.

    Taylor et Fredrikson sont établis les designers qui gèrent attribution des pratiques gagnantes: Taylor a conçu beaucoup d’une publication pièces, y compris la patère bois et la lampe Fold, tout en Fredrikson, 37 ans, a été nommé jeune designer suédois de l’année en 1998, et a remporté cette année une £ 10,000 attribution de la subvention pour la Colombie-donnant organisation de la Fondation des Arts pour son travail très conceptuel.

    Le fait que ces deux designers travaillent pour presque pas d’argent est un état normal des affaires dans l’industrie du meuble. Designers au début de leur carrière – même ceux dont les profils de supports élevés et des produits primés pour de grands constructeurs derrière eux – se sentent obligés d’accepter des contrats qui mai jamais leur verser un centime. Les fabricants sont exploiter de façon efficace à la fois leur inexpérience et leur désir d’obtenir des pièces en production.

    Shelley Warren, directeur de la Fondation des arts, dit que le revenu moyen des concepteurs qui demandent des bourses est de £ 10,000 – £ 15,000 par an.

    “On aurait pu espérer que les designers soient mieux lotis, mais leurs gains sont comparables à des artistes bien», explique Warren. «Je crois que c’est la responsabilité de l’industrie [de soutenir de jeunes designers]. Mais il ya un réel décalage – il n’y a pas beaucoup de soutien. ”

    Le problème réside dans les offres des fabricants de licences offrent aux concepteurs des jeunes, qui paient généralement des redevances dérisoires, n’offrent guère de paiement initial et viennent avec aucune garantie que le design ne sera jamais construit. Parfois, les fabricants se contenter de la conception jusqu’à expiration de la licence – qui peut aller jusqu’à sept ans.

    «Le titulaire est une grande entreprise d’exploiter une petite», dit l’industrie à concevoir avocat Margaret Briffa. “Quatre-vingt dix pour cent des contrats que nous voyons sont unsignable parce qu’ils sont tout simplement pas équitable. Les changements doivent se produire. ”

    Un contrat typique avec un fabricant de meubles majeur sera un arrangement de redevance ne payant seulement 2-5% du prix d’usine – le plus souvent autour d’un quart du prix de détail. Ainsi, une lumière qui vend pour £ 100 mai gagnent le concepteur juste 50p pour chaque unité vendue.

    “C’est un abus”, explique Luc Pearson de designer industriel Pearson Lloyd. “Si vous êtes sur une redevance de 2,5 pour cent du coût d’usine, vous allez avoir à vendre un lot de mobilier de ne pas faire arachides.

    Designers signe régulièrement des accords de licence où aucune campagne de production minimum n’est prévu, ce qui signifie que les entreprises retirent effectivement le produit, et utiliser le nom du designer, gratuitement. “Cela pourrait être une affaire complètement sans valeur pour le concepteur”, explique Briffa.

    “Les jeunes designers sont souvent invités à envoyer des esquisses d’idées pour libre», ajoute Pearson, dont la compagnie rarement des signes de redevances traite uniquement. «Ils ne se rendent pas [le fabricant] a également demandé à dix autres concepteurs de faire la même chose”.

    Bien qu’il existe des exemples connus de traite sans scrupules étant faite, pour la plupart des cas il s’agit simplement les termes des contrats types que les concepteurs de la force à exister pendant des années sur les salaires de subsistance pendant qu’ils essaient d’établir leurs bureaux.

    «Beaucoup de designers ne fera pas beaucoup d’argent», explique Thorsten van Elten, qui dirige une petite entreprise de fabrication de meubles à Londres. Il fait valoir que les premières années d’une carrière est de bâtir un profil qui sera bénéfique pour le concepteur dans le long terme. “Votre nom est votre atout le plus important», dit-il.

    D’autres fabricants défendre le système de redevances uniquement. «Comme toutes les autres sociétés, nous avons des accords de redevances uniquement”, explique Caspar Vissers, qui a co-fondé néerlandaise Moooi Le fabricant de meubles avec le designer Marcel Wanders. “Il ya des jeunes designers qui font de l’argent énorme de ce point – comme la lumière Random par Bertjan Pot et la couleur claire [par Jurgen Bey]“. Vissers dit que les redevances provenant de ces produits seuls gagnent leurs concepteurs un revenu annuel raisonnable.

    Le coût et le risque de développer de nouveaux produits justifie la redevance ne arrangement, Vissers dit. “Il ya un risque pour Moooi, si nous ne disons pas que nous allons payer un montant minimal. Nous avons juste besoin d’un designer est un sketch – alors nous avons des équipes de développement de produits. C’est seulement l’idée qu’ils donnent à Moooi. Il ya beaucoup de marques de designers qui s’attendent à donner aux produits entièrement développés, mais nous choisissons les produits à un stade très précoce ».

    Mais Pearson n’est pas d’accord que les fabricants prennent leur part de risque. «Si vous êtes un entrepreneur individuel, vous pouvez passer trois mois [de travail sur un design] – et que tu travailles pour rien. Je pense que c’est complètement faux. ”

    Basée à Londres, designer de meubles Taylor a développé sa lampe Plier de manière indépendante avant la conception a été homologué par la marque de nouveaux meubles, la Colombie-Established & Sons. Il attend toujours son chèque de redevances en premier. «Cette fois, l’année dernière, je pensais que la redevance des lampes et de l’E & Y président commencerait à venir à travers, et je pourrais commencer à songer à payer moi-même un autre 100-200 £ par mois.”

    Established & Sons a également «généralement redevance« fondée sur des accords, qui varient selon le concepteur en cause. Réalisateur Mark Noble dit: «Souvent, une période intense et coûteux de développement est nécessaire avant que le produit atteint les magasins, et c’est notre engagement envers le produit et le concepteur. Nous avons un système de paiement en place qui reflète cela, c’est juste pour les deux parties et, inévitablement lucratif pour nos designers. ”

    Taylor soutient que les redevances seront une source de revenus réalistes pour lui dans l’avenir. «Je crois tout à fait vous pouvez faire un vivant hors royalties. Vous avez juste besoin d’un produit tueur. Une lampe décent pour Flos et vous êtes très heureux. ”

    Conseils Briffa est de ne pas avoir peur de la négociation. «C’est comme toute autre pièce de la propriété intellectuelle – vous pouvez décider de le céder, concéder une licence, le vendre. Mais quand les gens négocient un traité ne obtenir un meilleur résultat. “Et elle ajoute, être clair sur ce que vous essayez de sortir de l’accord. «Même si vous avez trouvé un taux vraiment minable la royauté et l’affaire est grave, tu veux quelque chose pour votre portefeuille”, dit-elle.

    Van Elten conseille d’être prudent, cependant. «Il faut être prudent pour qui vous travaillez avec, dit-il. «C’est comme tout dans la vie – si vous faites affaire avec les mauvaises personnes vous aurez vissé plus. Les designers ont besoin d’apprendre cela. “

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    Nous sommes bien d’accord .. mais là on ne parle pas d’en vivre ou autre .. simplement d’estimer une réalisation de ce type, rien de plus 😉

  31. @Vincent / Bed
    Soyons sérieux 1 mn et factuel, le design de meuble en pure player indépendant ne rapporte rien ou presque (surtout avec une table basse) et ne permet pas de payer un loyer de studio londonien ou parisien…

  32. @Olivier.c @Vincent / Bed
    exposer des devis de haute facture, c’est de l’art… Le faire c’est juste du design

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    j’ai une estimation .. approximative d’une fabrication via l’Édito .. Je voulais avoir votre idée, votre avis ..

    J’attends de mon côté tout le détail pour vous exposer le devis

  34. Vincent: tu dois évaluer le coup des matériaux + ton tarif horaire (évaluer la valeurs marchande de tes compétences + tes charges fixes, ateliers, amortissement des machines, lois sociales…)ou établis un forfait journée de travail, multiplié par le temps qu’il te faudra pour le fabriquer,(si tu le réalise de tes mains).Tu majores le tout de 10 ou 15% pour ton bénéfice n’oublie pas la tva.Compte aussi la conception.

  35. @Vincent / Bed
    Piéce unique ou prototype? Pièce quasi unique ou série limitée de 4 exemplaires + 1 exemplaire d’artiste comme Guillaume DELvigne… C’est assez désespérant pour le jeune design français quand je vois la qualité du dessin . Il trouvera j’en suis sûr un clône à Milan + un storytelling à Eindhoven si Guillaume Del Vigne ne cherche pas à ajouter des usages, des fonctionnalités à son dessin…

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    Bientôt un retour sur la possibilité de fabriquer une telle pièce ..

    A votre avis ? le montant du devis, en partant forcément ici sur l’idée que se sera une pièce quasi-unique

  37. @ vincent bed
    Je ne suis pas favorable au « table basse massive » ( mots clefs à mettre dans google image) à quelques exceptions près….Les plans verticaux ou inclinés forment ils des masses? Voir Ruyant
    Je trouve la table Uluru en bois massif de Guillaume Delvigne intéressante. « Au profil à la fois arrondi et effilé, nous évoque un morceau de terre dénudé par l’érosion. Ici la table se fait plus sculpture qu’objet réellement fonctionnel. » selon la critique d’Emilie Grossières de Paris Art qui nous sort des maniaqueries textuelles , ces « métaphores domestiques » des relations presse. Tout cela me semble bien lisse pour évoquer l’érosion de la nature mais le french design d’aujourd’hui à un storytelling à la Eindhoven avec une facture et une finition à l’italienne. J’y vois plus un modèle réduit en bois de véhicule immobile. On est ici axé vers de micro marché des collectionneurs ( 4 ex).

    http://www.guillaumedelvigne.com/projet.php?id=161&curId=1 😡

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  39. Je viens de me rendre compte que ma table basse Noguchi a un pied en symétrie inversée et un plateau asymétrique. Noguchi a été inspiré pour faire de cette table quand un rival, l’homme qui lui a volé un de ses premières design, lui a dit que « n’importe qui peut faire une table à trois pieds ».
    http://dreamonmymind.blogspot.com/2010/11/isamu-noguchi.html

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  41. @Vincent / Bed
    Ce projet n’est pas édité.Les acheteurs préfèrent la symétrie

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  43. Ce que j’ai appris: les amateurs assistés sont aussi bons que les professionnels diplômés….

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  45. Vincent a fait un TB travail de recherche….
    En général les tables basses éditées sont d’une grande simplicité conceptuelle et formelle En anglais, leur étiquette verbale est coffee tables… Le monde a changé, d’usage unique, la table basse devrait être multi fonctionnelle, multi usages (cf studio Cruxflux) et pourtant les éditeurs restent au simple plateau et quelque fois le double plateau pour cacher rapidement, une revue, un note book ou un plateau télé. Je n’ai verifié le dernier projet de Bram Boo qui laisse de côté son vocabulaire formel répétitif et copié par de nombreux designers internationaux ( front design)et belge ( de coster) etc
    http://www.designboom.com/cms/images/rid12/bram03.jpg

  46. @ olivier C
    Plus que deconstructivite aGhery ( ma première analyse)Vincent est un designer cinétique influencé par le monde virtuel zappeur comme Raquel Rubio and Alejandro Garcia Alejandro Pedron qui ont créé le studio de design Cruxflux, tout en étant étudiants en architecture de l’École d’architecture de l’Université Polytechnique de Valence en Espagne .  » Il s’agit d’une table flexible basée sur un système de plateaux articulés, qui peut être adapté en fonction des contraintes. La table peut donc être utilisée comme une table classique, une étagère, un repose-pieds… Les possibilités de configuration sont quasiment illimitées grâce à ce système de pivots et de roulements. Malgré sa fragilité apparente, la table supporte bien la charge de plusieurs livres ou d’un ordinateur. Ce faisant il peut faire office de bureau d’appoint. Le projet n’est encore qu’un prototype. Le studio Cruxflux est à la recherche d’un éditeur. » Selon Orgone Design

    http://www.cutedecision.com/wp-content/uploads/2011/10/cruxflux_coffee_table_4.jpg

  47. Si j’ai tout compris, ton dernier paragraphe peut aussi s’appliquer à La table de Vincent mais quand pense l’intéressé ?

  48. @Olivier.C
    Bram Boo est un designer autodidacte, c’est un point commun. Je ne sais si Vincent est le fils du peintre, cela aide… (charpin fils de plasticien, Starck fils d’inventeur, Jouin fils d’ingénieur bricoleur, cela aide quoiqu’en dise notre chercheur en design Clement G)
    Le bois est devenu le matériau de Bram, Vincent predra le multipli de l’Edito.
    La comparaison que tu fais n’est pas, à mon avis sur le dessin( ce que l’on voit en premier) sur le vocabulaire formel (aucun agencement désordonné d’ une pléthore d’unités de stockage) mais sur une partie du ou des desseins.

    Si je reprend le dossier pédagogique du Grand Hornu « La dérision affichée de son mobilier est née d’une réflexion entre art, architecture et design. Les lignes de force parfois extrêmes qui caractérisent ses meubles peuvent engendrer plusieurs utilisations possibles. Si la forme est issue de la fonction, c’est à l’usager de définir ce à quoi il destine son meuble. Sa démarche de création s’élabore autour d’un questionnement sur l’usage de l’objet au quotidien, sur sa fonctionnalité et sa flexibilité.
    Bram Boo renverse les règles du design contemporain afin de créer de nouvelles émotions et de provoquer l’étonnement chez le spectateur. » Bram Boo

  49. Si j’osais je ferais un rapprochement esthétique avec le travail de Bram BOO peut être le coté chaotique maitrisé

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  52. Tout le monde peut-il être un designer? Par ALICE Rawsthornhttp://www.nytimes.com/2011/10/03/arts/design/can-anybody-be-a-designer.html?_r=1 faire une traduc google d’article NYTimes.com
    Publié: 2 Octobre 2011

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  56. @ Vincent Bed
    Comme ton dessin est assez fifties, je te conseille d’aller voit l’expo Perriand à Lyon
    RBC LYON: HOMMAGE A CHARLOTTE PERRIAND EN PARTENARIAT AVEC CASSINA
    A l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon, RBC Lyon rend hommage à Charlotte Perriand et présente pendant tout le mois de décembre, dans une scénographie signée Pool, les modèles Tokyo, Méribel et Berger réédités par Cassina en harmonie avec l’exposition photo de Charlotte Perriand.
    Du 2 au 31 décembre 2011 chez RBC Lyon, 42 quai Rambaud – 69002 Lyon
    Contacts presse : julienmansanet@14septembre.fr et emiliestofft@14septembre.fr
    voir aussi table-basse d’ Alexander Girard pour Knoll
    http://www.marieclairemaison.com/,table-basse-girard-knoll,200179,52921.asp

  57. Le plateau me fait aussi penser à un plateau de bureau asymétrique

  58. @Vincent / Bed ??
    Voila les images immédiates qui me viennent à l’esprit. Une fois les connections souvent non planifiées ou non déclarées avec d’ autres projets établis cela aident à se démarquer pour ne pas passer pour un me too ou à se rapprocher d’un maître, d’un style ou d’une époque…

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    Sans inspiration directe .. certainement quelques gênes communs avec ces créations, avec prés de 4 ans de blog, de nombreuses créations sont passées devant mes yeux

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  62. J’ai aussi vu l’empreinte de la table, la trace, le contour …. Je te conseille le mémoire d’Arnaud lapierre de l’ensci sur l’empreinte, le sens de l’absence
    http://www.ensci.com/recherche-et-editions/editions/memoires/fiche/article/4711/
    PS: j’ai pensé à d’autres typologies ( bureau) et en vrac à des noms de designers français et belge qui ont travaillé sur la geométrie des angles plus que sur le biomorphisme, la geométrie des courbes de la nature : Arnaud Lapierre,Alain Gilles, Fred Rieffel,Frederic Ruyant…

  63. Une véritable micro architecture… Un déconstructivisme personnel très aGhery sans être ron aradesque ,zahahadidesque comme beaucoup de copycats anglosaxons formés dans les meilleures écoles de design allié à un fonctionnalisme vraiment innovant….
    La difficulté du design , c’est qu’il est à la fois bien marchand et bien culturel. Si c’est assez évident pour les collectionneurs d’art, ce l’est moins pour les regardeurs et même pour beaucoup d amateurs de design…
    “La culture est devenue, assez récemment, une marchandise. Il est possible que la vraie culture, si elle existe, serait en dehors de l’échange marchand, et je peux le démontrer. Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurai le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture.” Michel Serres Il me semble nécessaire de travailler sur le dessin à la Silhouette pour choisir une image qui restera graver dans la mémoire car elle évoquera plus le connu que l’inconnu selon la définition du design qui marche de Armand Hatchuel ….mais aussi sur le storytelling car chaque objet raconte une histoire
    PS :Etienne de Silhouette, ministre des Finances sous Louis XV. Il avait pris des mesures drastiques pour économiser , et cette manière de dessiner une personne en se limitant aux seuls contours de son corps ressemblait à une telle économie de moyens qu’on appela ce dessin à la Silhouette.

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